jeudi 18 novembre 2010

Rosalice et Le Secret de la Chambre Maudite













Rosalice a vu le jour début mai 2010, elle m'a été inspirée par le travail de Benjamin Lacombe, mon illustrateur de cœur, dans "La Petite Sorcière".
La petite Rosalice a fait du chemin depuis le printemps et n'a pas perdu le mystère qui planait autour d'elle. Aujourd'hui son histoire est terminée et se présente sous 6683 signes. Elle se destine à un album jeunesse et recherche actuellement une maison d'éditon qui voudra bien l'accueillir.


Voici 2 extraits de l'histoire de "Rosalice et le Secret de la Chambre Maudite".

(…) 
Les propriétaires de ces lieux étaient un vieux couple vêtus de vêtements point onéreux; la lumière peinait à briller tant leurs bougies consumaient leurs dernières heures, et l'odeur du bouillon dépourvu de légumes laissaient flotter un sentiment d'infortune chez ces habitants. Cependant, ces derniers avaient une bien jolie fille dont les longues boucles roses de ses cheveux ne laissèrent pas insensible le jeune garçon. Elle se tenait assise dans un fauteuil près de l'âtre et caressait un petit chat blanc installé confortablement sur ses genoux. Estimant  ce couple bienveillant et leur fille bien charmante, Gaston leur demanda un lit pour la nuit.
La vieille femme jeta tout d'abord un regard craintif en direction de la jeune fille. Puis, après approbation de cette dernière par un battement de paupières, elle invita Gaston à la suivre, et s'empressa d'ouvrir la marche afin qu'il ne s'attarde.
(…) 
« Toc, Toc, Toc », entendit la jeune Rosalice qui bondit de son lit et vint aussitôt à découvrir l'inconvenant, son petit chat blanc blotti dans ses bras. « La nuit vous fait défaut, lui chuchota-t-elle d'une voix presque lointaine. Vous devriez regagner votre lit avant que malheur ne suive à votre erreur. » Elle ferma la porte laissant au garçon le souvenir d'une jeune fille au teint foncièrement rose dont il n'aurait su dire si celui-ci était le reflet des boucles de ses cheveux, l’éclat de ce lieu, ou bien même les deux. Dans le couloir assombri, quelques rayons lumineux essayaient timidement de passer la porte au travers de la serrure, nourrissant toujours plus  la curiosité de Gaston.
Ne faisant ni une ni deux, ce dernier empoigna la porte, rentra dans la chambre et se retrouva… seul. La jeune fille avait disparu ne laissant  pour trace de son passage qu’un lit aux draps en bataille.
Face à Gaston commença alors un spectacle plutôt fantasque.
(…) 

4 commentaires:

  1. Je souhaite que tes histoires soient éditées pour qu'elles émerveillent les enfants de la même façon qu'elles m'enchantent !

    Vincent

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  2. Merci mon Vincent pour ton soutien !!

    Croisons les doigts...

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  3. super! C'est une bonne initiative!
    Longue vie et plein de-bonnes aventures sur le blog!

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  4. Ta visite est un honneur Nicole.

    Merci à toi!! ;-)

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